Avant d’entamer mon propos, je vous invite à vous lever et à observer une minute de silence en mémoire de ceux qui nous ont quittés depuis le Congrès du mois d’octobre 2023
Je vous remercie
Au terme de cette première année d’entrée en fonction et après avoir analysé les trois précédentes, j’ai établi un constat et défini ce rapport moral qui est également une feuille de route.
Avant d’entrer dans le vif du sujet et de décliner devant vous les principaux axes de réflexion sur notre politique d’action et de développement de la Délégation générale des Landes, permettez-moi de vous rappeler, sans vouloir vous assommer, quelques chiffres clés tant au national, qu’international.
A l’heure actuelle, le Souvenir français est fort de presque 1600 Comités pour ce qui est de la France métropolitaine et de ses départements et territoires d’Outre-mer, ceci sans compter sur de multiples Délégations sur l’ensemble des autres continents. Notre association ne cesse de se développer et lors de l’Assemblée générale nationale, le président BARCELLINI nous a indiqué que nous avions comblé le déficit tant humain que financier causé par la crise du Covid 19, cependant cette bonne nouvelle doit être nuancée. En effet si nos effectifs ont remonté, c’est essentiellement grâce à la création de plusieurs délégations générales à l’étranger. Plusieurs de nos délégations métropolitaines ont perdu un nombre significatif d’adhérents. C’est également le cas pour notre département, mais cela demande à être nuancé. En effet la baisse la plus importante que nous enregistrons concerne des lycéens du lycée Despiau de Mont-de-Marsan que les professeurs ont habitué à prendre une adhésion symbolique à l’issue de chaque voyage scolaire de mémoire auquel nous avons participé. Donc pas de voyage une année, égale aucune d’adhésion.
Il nous faut donc nous mobiliser fortement et recruter de nouveaux adhérents, jeunes de préférence, sans toutefois délaisser les anciens qui sont parmi nous depuis de très nombreuses années.
Actuellement nous sommes structurés en 17 comités, le dernier né étant le Comité de Meilhan-et-Tartas-Est. Ce Comité est né de la scission à l'amiable du Comité d'Ygos-Saint-Saturnin pour des raisons pratiques, notamment des appartenances à des entités administratives différentes et à vocation à couvrir une zone jusqu'alors délaissée.
D’autres sont en restructuration dont un, Castets en difficulté à cause de la maladie et du départ de son Président, notre ami Jean-Pierre BOUTIN. Malgré des appels lancés aux adhérents du secteur, aucun ne s’est manifesté pour prendre la relève et c’est donc une trentaine de membres qui sont laissés à l’abandon, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas acceptable.
Nous allons donc réunir les personnes concernées début 2025 et envisager ensemble les différentes possibilités.
Par ailleurs, de nombreuses parties de notre territoire sont encore délaissées, notamment en Chalosse. Une étude de ceux-ci va être sérieusement entreprise et des solutions collectives vont être très prochainement adoptées.
En ce qui concerne les activités des Comités, sans entrer dans le détail car cela fait partie du rapport d’activité de notre Secrétaire, le nombre d’actions entreprises demeure très important et outre les différentes cérémonies à caractère patriotique, le nombre de tombes rénovées et dévolues à notre garde ne cesse de progresser. La transmission de la Mémoire aux jeunes générations, après le ralentissement dû au Covid 19, a repris. Celle-ci revêt deux aspects.
Le premier, dénommé « la seconde vie des drapeaux » consiste à confier un drapeau à la garde d’un établissement scolaire pour une durée de trois ans renouvelables. Je n’en dirai pas plus, vous en connaissez le fonctionnement. Sachez seulement que cette action a pris un bon départ dans notre département, puisque 5 drapeaux sont déjà déposés. N’hésitez pas également de solliciter les maires de vos communes sur la présence d’éventuels drapeaux sommeillant au fond de placards.
Le second réside dans l’accompagnement financier des voyages scolaires de mémoire. Ceux-ci sont relativement nombreux dans notre département et souvent durent de 8 à 10 jours, visitant des lieux éloignés des Landes, comme les plages de Normandie ou les camps de la mort. Lors de l’Assemblée générale nationale, tout en reconnaissant le caractère essentiel de ces voyages, le Président BARCELLINI a évoqué leurs coûts élevés et encouragé les Délégations générales à plus de proximité dans le choix des destinations. Je lui ai fait remarquer plusieurs choses. La première est que nous ne sommes pas décisionnaires quant au choix du lieu. La seconde est une réalité géographique, à savoir que tous les départements ne sont pas à proximité des champs de bataille de 14-18, d’un lieu de débarquement ou d’un camp de concentration et qu’enfin ces voyages constituent un lien fort avec les professeurs, les élèves et les établissements et nous permettent de recruter mais aussi de confier la garde de drapeaux. Il a bien voulu en convenir. Nous continuerons donc à faire comme nous en avons l’habitude. Du reste, il vient récemment d’accorder une subvention importante pour un voyage des jeunes du RPI d’Ygos à Paris à l’occasion du ravivage de la flamme le 26 prochain.
D’autres actions mémorielles sont accomplies. Je pense notamment à l’inscription de Morts pour la France dont les noms ont été oubliés sur les Monuments aux morts et que les municipalités rajoutent à la suite de nos démarches. Cela a été le cas pour 4 d’entre eux à Gamarde, 1 à Mont-de-Marsan et d’autres dossiers sont actuellement en cours, notamment à Laluque et Saint-Vincent-de-Paul.
N'oublions pas également le partenariat récemment signé avec l’association mémorielle « Aux Marins ».
Faire, c’est bien ; bien faire, c’est mieux ! Mais, bien faire et le faire savoir, c’est encore bien mieux !
Et pour le faire savoir, nous disposons de plusieurs outils. L’un d’entre eux est utilisé au maximum de ce que l’on peut faire, c’est la presse écrite et je ne vais pas enfoncer des portes ouvertes en vous disant d’en user car vous le faites déjà.
Par contre, il en est un autre qui est presque totalement délaissé, ce sont les fameux réseaux sociaux.
A ce jour, il n’y a que la Délégation générale et deux Comités, Mont-de-Marsan et Pissos qui ont un compte FaceBook. C’est très nettement insuffisant car même si vous me transmettez vos actions dans vos secteurs respectifs et que je les répercute sur le compte FB de la Délégation générale, rien ne vous interdit de le faire en direct. Sachez que le service communication du Siège ausculte ce réseau quotidiennement et emprunte également certaines parutions pour la Revue. C’est déjà arrivé avec le Comité montois.
Je vous encourage donc, très fortement dans cette voie.
Enfin et pour en terminer, comme vous le savez, en tant que Délégué général, je suis l’interface entre Paris et vous.
Sachez que je serai toujours à vos côtés pour défendre vos points de vue et les dossiers que vous mettez sur pied afin que ceux-ci aboutissent et que vous puissiez mener à bon port les projets de vos comités et donner satisfaction à vos différents interlocuteurs et partenaires.
Je vous remercie.